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Psychologie

Ménage, cuisine, lessive… comment la charge mentale érode le désir sexuel

Les basses besognes ménagères pèsent sur la sexualité des couples. Explications.

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Et si vous essayiez le quick sex, pour casser la routine?

Ménage, cuisine, lessive, repassage, courses, devoirs des enfants et tâches ménagères érodent le désir sexuel des personnes qui en assument la responsabilité. Et ce sont encore bien souvent les femmes. Même si les hommes s’impliquent de plus en plus.

« La charge mentale est un concept désignant un fardeau pesant sur les femmes », explique la sexologue Anne-Claude Rossier Ramuz sur Planetesante.ch. « Elle s’inscrit dans le cadre des études de genre, qui remettent en question l’idée selon laquelle les femmes posséderaient des qualités naturelles qui les prédisposent aux tâches domestiques », ajoute-t-elle.

Ces tâches ont tendance à passer pour faciles quand ce sont les femmes qui les exécutent. Il n’y a donc pas de reconnaissance sociale à en tirer. Aujourd’hui encore, pour beaucoup de gens, une personne qui reste à la maison pour s’occuper du ménage ne travaille pas. Le concept a été popularisé par la dessinatrice et blogueuse féministe française Emma, via sa BD « Fallait demander ». La charge mentale peut devenir un facteur important de perte du désir sexuel. « Les difficultés sont surtout évoquées au moment de l’arrivée des enfants ou dans la période de la petite enfance. La charge mentale est caractéristique des inégalités qui s’exacerbent souvent à ce moment», constate Anne-Claude Rossier Ramuz.

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