Humanitaire
Ce qu’il faut comprendre par esclavage moderne
Il renvoie à l’exploitation d’une personne par la menace, la violence, la coercition ou l’abus de pouvoir.
« L’esclavage moderne comprend deux composantes principales: le travail forcé et le mariage forcé. Tous deux renvoient à des situations d’exploitation qu’une personne ne peut refuser ou auxquelles elle ne peut échapper en raison de menaces, de violence, de coercition, de tromperie ou d’abus de pouvoir. » Telle est l’acception retenue par les Nations unies pour désigner cette maltraitance dont sont victimes 50 millions de personnes dans le monde. Les fille et les femmes représentent 70% des victimes des formes contemporaines de l’esclavage. Un rappel nécessaire à l’occasion de la commémoration, le 2 décembre, de la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage.
Selon l’Indice mondial de l’esclavage, l’Érythrée et la Mauritanie sont le deuxième et le troisième pays, après la Corée du Nord, où la prévalence du phénomène est la plus élevée. L’on y dénombre respectivement 320 000 et 140 000 personnes retenues en esclavage. Le rapport, publié le 24 mai 2023, indique une détérioration de la situation depuis ces cinq dernières années. Mais, qu’est-ce qui rend les gens vulnérables et qu’est-il possible de faire pour y remédier?
Des lois plus coercitives
Cela est inextricablement lié à des défis mondiaux tels que la dégradation du climat, l’inégalité entre les sexes, la pandémie de Covid-19 et les conflits, estime la fondation Walk Free. « La détérioration généralisée des droits civils et politiques accroît les risques pour ceux qui sont déjà vulnérables à l’esclavage moderne. À savoir, les femmes, les enfants et les migrants », précise l’ONG australienne des droits humains.
Le site Africanews.com alerte pour sa part sur le fait que si le travail forcé est plus courant dans les pays pauvres, c’est qu’il a des liens profonds avec la demande de pays plus riches. Car, ajoute-t-il, deux tiers des cas de travail forcé sont liés à des chaînes d’approvisionnement internationales. Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), cela génère des profits de 150 milliards de dollars par an. D’où, peut-être, ce contraste surprenant: la plupart des États ont mis en place des législations pour éradiquer l’esclavage moderne, mais le fléau ne cesse de s’accroître.
En plus des lois plus coercitives, l’une des solutions pour mettre fin à ces crimes serait le renforcement de la sensibilisation et la formation du grand public à en repérer et dénoncer tous les signes.
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