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Explication

Pourquoi les cancers masculins sont peu médiatisés

Pourtant, ils ont un taux d’incidence tout aussi élevé.

Olive Atangana

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Pourquoi les cancers masculins sont peu médiatisés

Les cancers masculins, dont ceux de la prostate et des testicules, sont beaucoup moins médiatisés que d’autres types de cancer. Pourtant, ils ont un taux d’incidence tout aussi élevé. D’abord, le cancer de la prostate. Il représente le premier cancer chez les hommes en termes de fréquence, et il est la troisième cause de décès lié cancer. Il s’agit d’une maladie qui se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne.

C’est à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate appelées les cellules épithéliales, que la maladie s’accroît. Survenant après 50 ans, il peut évoluer sans symptômes. La maladie est généralement découverte lors d’un examen du PSA (Antigène prostatique spécifique) et/ou une anomalie de la consistance de la prostate lors d’un toucher rectal. Ce sont les deux examens médicaux sur lesquels repose le dépistage.

L’âge constitue un facteur de risque établi du cancer de la prostate. La taille, les antécédents familiaux sont également des facteurs de risques avérés. Au niveau comportemental, l’alimentation pourrait jouer. Une consommation importante de produits laitiers est suspectée augmenter le risque, tout comme les régimes riches en graisses animales et saturées.

L’importance du dépistage

Si certains hommes ne ressentent pas de symptôme, d’autres rapportent certains changements dans leur fonction urinaire ou sexuelle. Notamment, un besoin fréquent d’uriner, des difficultés à uriner, une urination douloureuse, des difficultés à avoir une érection, une éjaculation douloureuse, etc. La majorité des cancers de la prostate peuvent cependant être détectés de plus en plus tôt et peuvent être traités pour donner aux patients de meilleures chances de guérison avec moins de séquelles.

Le cancer des testicules, quant à lui ensuite, représente 1 à 2% des cancers de l’homme. Mais c’est le cancer le plus fréquent chez les jeunes adultes de 15-45 ans. Il se développe le plus souvent à partir des cellules qui produisent les spermatozoïdes. On parle de tumeurs germinales. Il existe deux types de tumeurs germinales: séminomateuses et non séminomateuses. Le premier symptôme est en général un agrandissement ou un durcissement du testicule que le patient palpe lui-même.

Il n’existe pas de dépistage, mais certains signes nécessitent une consultation médicale. Ce sont: une grosseur dans un testicule, une sensation de lourdeur dans le scrotum, un changement dans la taille des testicules, une douleur dans un testicule, etc. comme pour la prévention du cancer du seins pour la femme, l’autopalpation est recommandée. L’atrophie testiculaire, les antécédents familiaux, l’infection au VIH et la consommation de cannabis sont d’autres facteurs de risque de cancer du testicule. Le taux de guérison est élevé, avec une guérison dans plus de 90% des cas.

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