Nutrition
Le niébé, un rempart contre la malnutrition
Cette variété de haricot est encore inexploitée.

Le niébé, une variété de haricot, regorge de multiples vertus. Cette légumineuse, présente en Afrique subsaharienne depuis des siècles, est très prisée pour ses feuilles et ses graines vertes. Riche en protéines végétales et acides aminés, doté d’un fort potentiel de micronutriments (vitamines, magnésium, fer) et de fibres alimentaires, le niébé a une faible teneur en matière grasse. D’après Allodocteurs.africa, cette plante pourrait même constituer un véritable rempart contre la malnutrition et la dépendance au riz et aux protéines animales. Elle offre par ailleurs, plus d’une cinquantaine de recettes peuvent être réalisées avec cet aliment de base.
Selon Pulse.sn, le niébé serait bénéfique pour la santé digestive, la désintoxication, la santé cardiovasculaire, la gestion du diabète. Il aiderait à lutter contre l’obésité. Comme toute légumineuse, la culture du niébé est profitable à une agriculture durable et à la santé du sol. Le FAO a ainsi prôné cette espèce de culture résiliente pour l’environnement.
«Les sols et les légumineuses offrent une symbiose unique qui protège l’environnement, améliore la productivité, contribue aux efforts visant à s’adapter au changement climatique et fournit des nutriments essentiels aux autres cultures», rappelle Scidev.net.
Paradoxalement, le niébé est encore sous-exploité. Sa culture n’excède pas 3 % de la production agricoleglobale du continent. En Afrique de l’Ouest où se trouvent les principales exploitations, la production annuelle n’est que de 7,6 millions de tonnes. À quoi est due cette faible productivité? Au manque de structuration et d’encadrement de la filière, qui demeure encore à caractère vivrier.
Mais les choses changent. Au Sénégal, par exemple, l’Institut de recherche agricole a mis au point deux nouvelles variétés dont la culture est en passe de supplanter celles du mil et de l’arachide. La même dynamique est observée au Cameroun.
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