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Crimée-Congo: le spectre d’une nouvelle épidémie

En 2020, cette fièvre hémorragique avait déjà tué sept personnes au Mali.

Harding M'BRA

Publié il y a

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Crimée-Congo: le spectre d’une nouvelle épidémie

Une nouvelle épidémie est aux portes de l’Afrique de l’ouest. Son nom : Crimée Congo. Début mai, un décès a été confirmé et près de 80 personnes ont été placées sous surveillance médicale au Sénégal, rapporte RFI.fr. En Côte-d’Ivoire, des dispositions sont prises pour faire à d’éventuels cas de contamination. En 2020, cette fièvre hémorragique avait déjà tué sept personnes au Mali.

Mais qu’est-ce que c’est que la fièvre hémorragique de Crimée-Congo? « Le virus se transmet à l’être humain à partir des tiques infectées ou par contact du sang des animaux d’élevage infectés. La transmission interhumaine peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés », indique l’OMS. La Deutsche Welle explique sur son site Internet que parmi les symptômes de la maladie, l’on note des douleurs musculaires, une sensibilité des yeux à la lumière.

Modes de prévention

Au bout de quelques jours, le malade présente des signes de dépression et des éruptions cutanées. Si la prise en charge n’est pas rapide, les patients présentent des signes d’hépatite. L’OMS recommande de porter des vêtements protecteurs en rentrant dans l’habitacle des bêtes. Il faudrait en outre utiliser des répulsifs contre les tiques, éviter les zones de forte présence de ces insectes, porter des gants et des vêtements de protection pour manipuler les animaux dans les zones d’endémie.  afin d’éviter la transmission interhumaine.

Les origines

Le site Intellivoire.net rappelle que la  maladie a été décrite pour la première fois, en 1944, dans la péninsule de Crimée (sud de l’Ukraine). Elle a aussitôt reçu le nom de fièvre hémorragique de Crimée. En 1969, il a été reconnu que l’agent responsable de cette fièvre était le même que celui responsable d’une maladie identifiée en 1956 dans le bassin du Congo. Le lien entre les deux noms de lieux a donné le nom actuel de la maladie.

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