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Gare à l’autodiagnostic sur les réseaux sociaux
La démarche présente certains risques et ne dispense surtout pas de consulter.

Santé en Afrique – Ce n’est pas dans un cabinet médical qu’elle a compris pour la première fois qu’elle avait un «problème psychique». À 25 ans, Carolyne –aujourd’hui diagnostiquée par sa généraliste– souffre d’un trouble anxieux généralisé, ainsi que d’une dépression. Avant de consulter, la jeune femme a eu recours à l’autodiagnostic. Comprendre: «Le diagnostic de sa maladie, réelle ou supposée, effectué par le sujet lui-même en dehors d’un avis médical», d’après le dictionnaire Larousse. Bipolarité, dépression, autisme, stress post-traumatique… Des personnes en souffrance se diagnostiquent ainsi elles-mêmes des maladies mentales.
Un phénomène qui se retrouve de plus en plus sur TikTok, Instagram, Twitter ou encore Facebook, où chacun partage son expérience personnelle et ses conclusions –pas toujours exactes– à l’aide de hashtags: #ADHDAwarness, #bipolardisorder, #autismacceptance… Des pages de mèmes consacrées à certains troubles ont même éclos sur Instagram. C’est donc seule derrière son écran que Carolyne a compris que ses ressentis n’étaient pas insignifiants. «J’ai principalement utilisé les réseaux sociaux pour mon autodiagnostic», raconte-t-elle. À ce moment-là, ses signes d’anxiété, présents dès l’école primaire, n’avaient pas encore donné lieu à un diagnostic médical. Elle avait pourtant bénéficié d’un suivi psychologique dans son enfance. «Ne pas pouvoir mettre de mots sur ce que je ressentais, ça me donnait l’impression que c’était futile. Je pensais être simplement faible, stressée ou triste.»
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