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VIH-sida: le Gabon prête des antirétroviraux à la Guinée équatoriale
Les deux pays font face à des ruptures fréquentes de stocks.
Le Gabon est confronté à des ruptures récurrentes de stocks d’antirétroviraux (ARV). Pourtant, le 17 octobre, ce pays d’Afrique centrale a concédé un prêt de médicaments à son voisin équatoguinéen, affirme le site Gabonreview.com. Ce pays de 3,1 millions d’habitants fait face, lui aussi, à une difficulté d’approvisionnement en produits destinés à lutter contre le VIH.
La Guinée équatoriale, comme de nombreux autres pays, a choisi depuis plusieurs années de rendre gratuit l’accès aux ARV pour les personnes vivant avec le VIH. Mais les baisses fréquentes de stocks mettent en danger des milliers de patients. En 2022, la prévalence de l’infection y était estimée à 6,7 % chez les personnes de 15 à 49 ans. Il s’agit-là du plus fort taux de prévalence du VIH d’Afrique de l’Ouest et centrale, indique un récent rapport de l’Unicef. Entre 2019 et 2021, le VIH-sida était la principale cause de décès dans les hôpitaux publics équatoguinéens.
Quant au Gabon, les cinq dernières années ont été marquées par des ruptures de stock répétitives d’antirétroviraux, de tests de dépistage du VIH et de préservatifs. Dans ce contexte, son geste de solidarité du va-t-il davantage pénaliser sa population séropositive? Selon l’Onusida, les pénuries d’ARV en Afrique subsaharienne sont souvent liées à la faible qualité de la planification des besoins, et à l’insuffisance des fonds au moment opportun.
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