Octobre rose
Cancer du sein: le travail de nuit, un facteur de risques
Le risque est plus grand chez les femmes ayant travaillé de nuit pendant plus de quatre années.

Le travail de nuit peut être cancérigène. L’hypothèse émise en 2007 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) est, depuis, l’objet de plusieurs études. Ainsi, l’institut de recherche médicale français Inserm a compilé et analysé les travaux élargis sur le cancer du sein menés sur un échantillon de plus de 6 000 patientes.
À partir des occupations professionnelles de ces femmes et de leurs emplois du temps, les travaux de l’Inserm ont confirmé l’idée selon laquelle le travail de nuit avait un impact leur état de santé. Le travail de nuit augmente de 26% le risque de cancer du sein, ajoute l’institut. Le risque serait plus élevé pour les femmes non encore ménopausées.
Des perturbations du rythme circadien pourraient être la cause de ce risque. «Le rythme circadien est l’horloge interne qui contrôle l’alternance veille-sommeil, et dont le rôle est aussi de réguler de très nombreuses fonctions biologiques», explique Pourquoidocteur.fr. L’exposition à la lumière, la nuit, supprime le pic de mélatonine qui a aussi des effets anti-cancérigènes. On sait aussi que les troubles du sommeil affaiblissent les défenses immunitaires.
L’augmentation du risque est particulièrement marquée chez les femmes qui ont travaillé de nuit pendant plus de quatre années. Selon l’Inserm , ces perturbations seraient suspectées pour ce qui est des troubles du sommeil et de l’humeur, le diabète, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, ou dans l’apparition d’autres cancers comme ceux de la prostate.
Le blog Rose-up.fr rapporte le témoignage de patientes en ayant souffert. Sont mentionnés le cas d’une hôtesse de l’air, celui d’infirmières, médecins et aides-soignantes. Afin de réduire les risques, il est recommandé d’organiser le travail en fonction de cette donne, en limitant le nombre de nuits travaillées ou en évitant des changements d’horaires fréquents.
- Société3 semaines
Les barbechas tunisiens, débrouillards exposés à tous les dangers
- Nutrition1 mois
Le moringa contient deux fois plus de protéines que le yaourt
- Novembre bleu4 semaines
Cancer de la prostate: une activité sexuelle régulière suffit-elle à prévenir la maladie?
- Bien-Être3 mois
Zoom sur le boukhour, l’encens qui relaxe et apaise
- Société3 jours
Ces maux qui collent à la peau des albinos
- Environnement4 semaines
Comment l’abattage des arbres menace la santé mentale
- Astuces3 mois
Canicule: les Tunisiens préfèrent vivre la nuit
- Santé publique2 ans
Toxicomanie : un centre de désintoxication ouvre dans la capitale camerounaise