Technologies
L’e-santé, une chance pour les systèmes de santé africains
Elle facilite la prise en charge des patients, surtout en zone rurale.

«L’Afrique abrite seulement 1,3 % des professionnels de la santé. Ceci, alors qu’elle porte à elle seule 25 % de la charge mondiale de maladies», souligne l’Organisation mondiale de la santé. L’une des conséquences directes est la grande difficulté d’accès aux soins de santé dans de nombreux pays.
Pour pallier le problème, diverses solutions sont en train de naître. Parmi celles-ci, l’e-santé qui propose de multiples avantages. «Elle facilite une meilleure prise en charge des patients, diminue les coûts des soins, facilite l’accès aux spécialistes, notamment dans les zones rurales», rappelle le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
L’éventail des initiatives ne cesse de s’agrandir dans ce secteur de la télémédecine. Au Cameroun, la plateforme Waspito permet depuis 2020 aux patients d’échanger avec les médecins sans avoir à se déplacer. «Vous n’avez pas besoin de prendre le taxi ou d’appeler un numéro. C’est direct, ça fonctionne 24h/24. Vous parlez avec le docteur, vous faites une consultation. Et puis, le problème est réglé», confie Walters Fossung, l’un des concepteurs à Agenceecofin.com.
Au Kenya, l’application MyDawa, lancée en 2016, compte à ce jour plus de 500 000 utilisateurs actifs. Elle propose des services de laboratoire, une pharmacie qui livre des médicaments au domicile des patients, mais aussi des consultations en ligne. Elle a récemment bénéficié du soutien d’un fonds d’investissement pour étendre ses opérations en Afrique de l’Est, indique Techcrunch.com.
Sur le continent, près de la moitié de la population (environ 672 millions de personnes) n’a toujours pas accès aux soins de santé essentiels. La santé numérique devrait être au cœur des politiques publiques en la matière.
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