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Contraception

Pilules, implants, DIU… Tout savoir sur les méthodes contraceptives

Toutes les méthodes contraceptives ne conviennent pas dans toutes les situations.

Olive Atangana

Publié il y a

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Pilules, implants, DIU… Tout savoir sur les méthodes contraceptives

La contraception renforce le droit des personnes de décider du nombre et de l’espacement des naissances. Elle protège les femmes, en particulier les adolescentes, des risques que peuvent présenter les grossesses. Ilexiste pour cela de nombreuses méthodes. Parmi celles-ci, les préservatifs masculin et féminin, la contraception d’urgence, les pilules, les implants, le dispositif intra Utérin (DIU), le coït interrompu, les anneaux vaginaux. Si toutes ont des avantages, elles ont surtout plusieurs inconvénients pour les femmes.

Le DIU est responsable de douleurs pelviennes et des contractions durant les mois qui suivent l’insertion et la prise de poids pour certaines. La conséquence ici est que le dispositif peut pénétrer dans l’utérus. Autre risque, le saignement abondant lors des menstrues, «et ceci tous les mois», indique Mariette Ndzie, experte en planning familial à Yaoundé (Cameroun). Les femmes qui ont porté leur choix sur le DIU doivent aussi composer avec la gêne lors des rapports sexuels.

Les pilules, elles aussi, sont responsables de la prise de poids. L’augmentation de la fertilité en cas d’oubli de prise de pilule, les contraintes de la prise journalière à une heure définie et la possibilité de grossesse gémellaire dès l’arrêt de la méthode ne sont pas en reste. Les pilules injectables, quant à elles, favorisent l’arrêt des règles, la prise accrue de poids, le bouleversement du cycle menstruel et les difficultés à concevoir pour beaucoup après l’arrêt de la méthode.

S’adapter à chaque situation

Pour les implants, l’on note des désagréments comme l’arrêt des menstrues chez certaines femmes, la prise accrue de poids, les saignements réguliers chez d’autres, l’incidence des comorbidités, la possibilité de disparition de l’un des bâtonnets si prise accrue de poids. La contraception d’urgence (ou encore pilule du lendemain) elle, va donner lieu à des troubles du cycle menstruel si la prise est régulière. «Elle ne doit pas être prise plus de quatre fois l’an. Elle peut d’ailleurs ne pas être efficace si la prise se fait plusieurs fois dans le même cycle. Elle ne sert à rien non plus après 72 heures», détaille Mariette Ndzie.

Les préservatifs, eux, sont la seule méthode contraceptive permettant à la fois d’éviter une grossesse et la transmission des infections sexuellement transmissibles, dont l’infection à VIH. Sauf qu’en cas de mauvaise manipulation, ils peuvent s’avérer inefficaces. De même, ils sont sujets à des préjugés, à une mauvaise information, les utilisateurs se plaignent de son caractère inconfortable. Conséquence, la plupart des partenaires refusent de l’utiliser.

Il est donc important de savoir que toutes les méthodes contraceptives ne conviennent pas dans toutes les situations, prévient l’OMS. Les plus adaptées dépendent de l’état de santé général de la personne, de son âge, de la fréquence des rapports sexuels, du nombre de partenaires sexuels, du désir d’avoir des enfants ultérieurement et des antécédents familiaux pour certaines maladies.

En 2022, le taux mondial de prévalence de la contraception, toutes méthodes confondues, était estimé à 65%, et le taux d’emploi des méthodes modernes à 58% pour les femmes mariées ou en couple.

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