Psychologie
Comment changer les cauchemars en rêves
En racontant de façon répétitive son mauvais rêve, mais en omettant la fin.

De mauvais rêves, tout le monde en a déjà fait. Être pris en chasse par des personnages étranges, défaillir dans un gouffre sans fond, s’évaporer dans une distillation inimaginable… En général, l’on se réveille en sursaut parce qu’on ne « dure jamais dans mauvais rêves », selon une maxime populaire en Côte d’Ivoire. Donc, pas de panique. Le problème, c’est lorsque ces cauchemars deviennent chroniques, réguliers. Dans ce cas, vous n’êtes pas loin de souffrir de la maladie des cauchemars, comme le souligne Midilibre.fr.
D’après des spécialistes mentionnés par Topsante.com, cette pathologie peut entraîner une dégénérescence psychologique grave. D’où la nécessité de la traiter rapidement. Le plus souvent, la solution utilisée est une thérapie par répétition d’imagerie mentale (RIM). En quoi consiste-t-elle?
Elle se fonde sur le fait pour le patient de raconter de façon répétitive son mauvais rêve, mais en omettant la partie cauchemardesque pour un happy ending. « L’idée de se répéter cette fin heureuse est de fabriquer une nouvelle autoroute pour le cerveau, un nouveau souvenir. Au moment où le cauchemar démarre, il aura plus de chances de se diriger vers le nouveau scénario, donc vers une issue positive, parce que celle-ci aura été répétée régulièrement », explique Sophie Schwartz, professeure ordinaire au département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l’Université de Genève (UNIGE), sur le site Planetesante.ch.
Topsante.com ajoute, en citant un article du Monde, que cette façon d’aborder le cauchemar permettrait de réduire de 70% la détresse associée au récit cauchemardesque chez le patient.
- Société12 heures
Les barbechas tunisiens, débrouillards exposés à tous les dangers
- Bien-Être1 mois
Zoom sur le boukhour, l’encens qui relaxe et apaise
- Société4 mois
Ces maux qui collent à la peau des albinos
- Astuces1 mois
Canicule: les Tunisiens préfèrent vivre la nuit
- Nutrition2 semaines
Le moringa contient deux fois plus de protéines que le yaourt
- Environnement1 mois
Déforestation: l’abattage des arbres menace la santé mentale
- Santé publique2 ans
Toxicomanie : un centre de désintoxication ouvre dans la capitale camerounaise
- Infos pratiques2 ans
Mali : se renseigner sur les services de santé