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Santé publique

Tabagisme: petites astuces pour arrêter de fumer en douceur

L’une des plus originale étant de «fumer comme une punition».

Olive Atangana

Publié il y a

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Tabagisme: petites astuces pour arrêter de fumer en douceur

Vous voulez abandonner la cigarette? Arrêter de fumer se fait difficilement du jour au lendemain. Pour de nombreuses personnes, y parvenir relève même de l’exploit. C’est que, généralement tous les fumeurs et fumeuses sont à la recherche d’un bien-être qui leur permettrait de compenser une forme de stress ou d’anxiété.

Pour sortir de cette dépendance, il existe plusieurs astuces. Parmi elles, timbres (ou patchs à la nicotine) à appliquer sur la peau, gommes à mâcher, nicotine à aspirer ou à pulvérisation buccale, comprimés à sucer ou à faire fondre sous la langue.

Mais la première des astuces est la motivation. Ensuite, réduire progressivement le nombre de cigarettes. Par exemple, partez de la maison avec un nombre de cigarettes du jour. Il est en outre conseillé de délimiter le nombre de pièce où vous fumez, d’occuper vos doigts en vous trouvant des figurines anti-stress, de mâcher beaucoup, d’éviter de boire l’alcool. Cela vous permettra de rester lucide. Fixez une date d’arrêt définitif et organisez si possible, une cérémonie avec des proches pour «éteindre la dernière cigarette».

Fumer comme une punition

Certains conseillent de couper l’envie de fumer d’une façon plus naturelle. Concrètement, il faut retenir votre dernière inspiration, puis expirer lentement. En vous retenant et en laissant le temps couler, vous prenez les choses en main et vous faites preuve de contrôle. L’envie de fumer disparaîtra probablement en quelques minutes. Il suffit d’attendre un peu: l’envie sera passée. Il faut pratiquer du sport en trouvant une activité sportive, afin de mieux gérer le stress, vous occupez l’esprit et gérez le stress qui suit l’arrêt du tabac.

L’une des principales directives données par les cardiologues aux fumeurs qui veulent arrêter est de fumer comme une punition. En quoi consiste cette méthode mise au point en 2015? Il s’agit de fumer debout, dans un endroit isolé, sans personne autour, et face à un mur. Ainsi, la personne perd tous les stimuli agréables associés à la cigarette.

L’alimentation joue aussi un rôle dans le processus de sevrage. Ceux à privilégier sont ceux contenant des protéines maigres, lesquels vont fournir de l’énergie pour lutter contre les envies de fumer. Les oméga 3 contenus dans les sardines, le saumon ou le maquereau sont également recommandés par les nutritionnistes dans le cadre d’un sevrage tabagique.

Premiers effets du sevrage

Il existe plusieurs symptômes de sevrage. Au rang de ceux-ci, un étourdissement qui peut durer un à deux jours, une fatigue de deux à quatre semaines, des insomnies jusqu’à trois semaines. Comme premiers effets, vous aurez aussi une toux et une constipation d’environ trois à quatre semaines. Vous allez aussi ressentir une grande faim pendant quelques semaines, tout comme un goût assez prononcé pour des aliments sucrés.

En dernier, pendant deux semaines et plus, vous aurez une envie obsessionnelle de fumer. La relaxation, la méditation, ou encore la sophrologie, sont entre autres méthodes qui peuvent vous aider à mieux gérer le stress du sevrage et à vous sentir mieux dans votre peau. Si vous vous demandez si un arrêt brusque peut être délétère, sachez qu’arrêter de fumer d’un coup ne présente aucun risque pour la santé.

Prise en charge multiforme

Outre les médicaments, le traitement de sevrage tabagique comprend un suivi médical, des séances de conseil et des directives de base sur le moment et la manière d’arrêter de fumer. Certaines personnes parviennent à arrêter toutes seules et d’autres non. Quand on n’y arrive pas, il faut demander de l’aide, notamment à un personnel soignant. Celui-ci va associer la prise en charge biologique, en termes de médicaments de substitution, ainsi que la psychothérapie et la prise en charge corporelle et sociale.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que le tabac provoque plus de 8 millions de décès chaque année. Le tabagisme contribue au développement de plus de quinze types de cancer différents et est également lié à l’infarctus du myocarde, aux accidents vasculaires cérébraux, à la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), à la tuberculose, aux infections respiratoires, aux ulcères de l’estomac et de l’intestin, à l’impuissance sexuelle, à la stérilité et à la cataracte.

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