Maladies Chroniques
Endométriose: surmonter la douleur grâce au sport
Les endorphines produits par le sport se révèlent de puissants antalgiques.
L’endométriose est une maladie dont l’origine est inconnue, et qui affecte la muqueuse utérine. Celle-ci migre pour aller se greffer au niveau de l’ovaire, des trompes ou du péritoine. Ce qui provoque de vives douleurs pendant les règles ou lors des rapports sexuels. L’affection peut même conduire à la stérilité. Certes le diagnostic est long et complexe. Mais une étude mentionnée par Santetropicale.com, estime que 25 à 30% des femmes en Afrique sont concernées par cette maladie chronique invalidante. Si le traitement est difficile, comment surmonter les fortes douleurs ?
Pratiquer des exercices physiques réguliers et adaptés permet de réduire les symptômes, répond LeMonde.fr. Le site a interrogé Géraldine Escriva-Boulley, chercheuse en sciences et techniques des activités physiques et sportives à l’université de Haute-Alsace (France), et qui souffre elle-même de l’endométriose. « Cela pourrait compléter les traitements actuels et réduire la douleur, améliorer la qualité de vie, avec des effets bénéfiques sur la santé physique, psychologique et sociale des patientes ainsi que sur les facteurs physiologiques », soutient la chercheuse
Tout type de sport
Ces recommandations sont confirmées et détaillées par la Dre Delphine Lhuilery, spécialiste de la douleur à l’hôpital Paris Saint-Joseph. « En bougeant, on sécrète des endomorphines, les morphines naturelles du corps, on stimule des voies de contrôle de la douleur, et pour finir on détourne son attention », explique-t-elle à TopSante.com. L’endométriose est une maladie qui rend difficile le mouvement. Ainsi donc, moins on bouge, plus on lui permet de se développer.
La plateforme Lyv.app , dédiée aux questions liées à l’endométriose, propose un large éventail d’activités à pratiquer chez soi ou en sall e de sport. D’une manière générale, il s’agit d’exercices pour développer la souplesse et tonifier les muscles. Ceux-ci vont du yoga au pilates, en passant par des sports plus intenses, si l’état de la patiente le permet. « Aucun sport n’est à proscrire. Le principal critère est qu’il soit adapté, et fasse du bien », conseille le blog.
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